Afin de se conformer à l’évolution de l’enseignement en lycée et de préparer mieux encore au métier d’ingénieur, les classes préparatoires aux grandes écoles font évoluer leurs programmes. Il n’y a pas de refonte des différentes filières, mais une évolution certaine de l’orientation de l’enseignement.
En sciences physiques, la part expérimentale est accrue. Une initiation à la mécanique quantique sera proposée. En mathématiques, une initiation aux probabilités discrètes est introduite : ce sera l’occasion de découvrir que même en situation non déterministe on peut néanmoins affirmer des théorèmes forts ! Les séries numériques seront quant à elle étudiées dès la première année. La charge horaire restant constante, c’est la géométrie qui paie le coût de ces insertions : on ne parle plus de courbes paramétrées ni de coniques, et la géométrie du plan euclidien se résume à son identification au plan complexe. Si cette disparition est regrettable, elle suit en fait un mouvement amorcé depuis de nombreuses années. Autre modification conséquente des programmes, la réorientation de l’enseignement informatique. Désormais, l’initiation à la programmation se fait par le langage Python tandis que l’atelier logiciel Scilab permettra d’aborder l’ingénierie numérique. À ce jour, ces programmes ne sont pas encore officiels. Quant aux programmes de seconde année, ils devraient suivre sous peu. Enfin, le thème retenu par les TIPE pour les candidats présentant les concours en 2014 est « transfert et échange ». Le document officiel propose aussi les termes « flux », « correspondance » et « relation » comme points d’entrée possibles dans ce thème.