Aux États-Unis existent toutes sortes de musées. Grâce à Glen Whitney, il y a maintenant aussi un musée des maths…
Un premier musée des mathématiques avait déjà existé à Long Island, New York. Mais il était si petit qu’il fallait rassembler un groupe d’au minimum dix personnes pour l’ouvrir. Ce musée s’appelait le musée Goudreau, et il a malheureusement fermé en 2006. L’Américain Glen Whitney s’est donc décidé à en créer un nouveau. Horripilé de constater que les personnalités se vantent d’être ignare en maths, alors que personne n’oserait se vanter de ne pas savoir lire, il a pensé qu’il fallait un lieu où les gens vivraient une expérience positive avec les mathématiques : des expositions interactives où les gens pourront toucher, expérimenter, interagir avec tout leurs corps. Autant de concepts qui ont fait leurs preuves à l’Exploratorium de San Fransisco ou au Palais de la découverte de Paris. Le MoMath (Museum of Mathematics) se veut également ouvert et amusant, il essayera de faire partager l’expérience du haha (le moment de la découverte).
Whitney a déjà testé ses idées avec une exposition itinérante baptisée Maths Midways (« Attractions mathématiques ») présentée dans des musées et des festivals à travers tous les États-Unis. Une des attractions phares de cette exposition est un tricycle aux roues carrées évoluant sur une surface dont le profil est constitué d’arcs de chaînette, ce qui permet aux axes des roues de rester au même niveau. Les mathématiques peuvent transformer un problème impossible (rouler avec un tricycle aux roues carrées) en réalité. Dans une autre manipulation, un plan de rayons laser visualise toutes les sections de solides translucides. Les visiteurs peuvent tourner un cube, et découvrir que ses sections ne sont pas seulement des carrés et des triangles, mais également des trapèzes, des losanges et même un hexagone régulier qui coupe les six faces du cube.
C’est le 15 décembre prochain qu’ouvrira à Manhattan (New York) ce lieu mathématique et néanmoins féérique.