Au coeur de l'ellipse

Avec la parabole et l’hyperbole, l’ellipse est l’une des trois coniques. D’abord examinées dans le cadre de la résolution de problèmes nécessitant des outils supplémentaires à la règle et au compas, comme la duplication du cube, elles sont ensuite unifiées par leur définition géométrique comme intersection d’un plan et d’un cône.
L’ellipse, qui semble n’être qu’un simple cercle aplati, présente des propriétés surprenantes, qu’il s’agisse du calcul de son périmètre, de différentes méthodes de construction qu’on peut lui imaginer ou des propriétés pratiques que sa définition bifocale permet, l’une d’elles étant la démonstration de l’héliocentrisme.

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Le terme « ellipse » se distingue de la dénomination des deux autres coniques, la parabole et l’hyperbole. De fait, il signifie « manque ». Derrière cette étonnante étymologie se cache une révolution mathématique : celle des coniques d’Apollonius de Pergé.


Le tour de la question

Fabien Aoustin
On pourrait s’attendre à ce que le calcul du périmètre de l’ellipse, figure plutôt banale, ne pose pas de problème. C’est pourtant un terrain sur lequel les mathématiciens se sont surpassés d’ingéniosité. Et au jeu des formules, c’est Ramanujan qui gagne !


La première loi de Kepler indique que les planètes décrivent des ellipses autour du Soleil. Comment le démontrer avec un minimum d’outillage théorique ? Pour répondre à cette question, le physicien Richard Feynman a produit un petit bijou de géométrie classique appliquée à la mécanique céleste.


En bref : Brèves d'ellipses

Robert Ferréol et Antoine Houlou-Garcia

Plusieurs méthodes de construction permettent d'obtenir une ellipse. En voici quelques unes.



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