Combien de chaussettes font la paire ? - les mathématiques surprenantes de la vie quotidienne
Rob Eastaway
Présentation
En mathématiques, le plus gros problème, c'est le mot "maths". Son évocation suffit à faire fuir un tas de gens. Avec Rob Eastaway, c'est le contraire : des casse-tête aux tours de magie, des palindromes au calcul mental, des sudokus à la poésie, de l'infini à l'au-delà , bienvenue dans le monde du AAAH (la beauté), du AHA (l'émerveillement) et du HAHA (le rire) ! Notre quotidien cache une profusion de mondes mathématiques : dès le matin, affronter avec sérénité un monticule de chaussettes dépareillées ; vers 8 heures, percer les secrets des chiffres de la presse écrite ; à midi, nous jouer d'un tirage au sort ; le soir, battre les cartes à notre avantage ou reconnaître les parties truquées ; et un de ces jours, sauver notre peau lors d'une exécution aléatoire imaginée par un dictateur pervers (ça peut arriver). C'est pour répondre à une journaliste qui mettait en doute la beauté des maths que Rob Eastaway, piqué au vif, a écrit ce "livre spirituel qui chatouille l'imagination" (The Times). La démonstration est fulgurante.
Note de lecture Tangente
L'art de faire du neuf avec du vieux
Rob Eastaway consacre les dernières pages de son livre à des remerciements : il a raison de le faire. Toutes les curiosités (remarquables et passionnantes) qu’il expose dans ce livre ont été imaginées par d’autres, son seul mérite étant de les avoir rassemblées pour argumenter, face à un journaliste sceptique, en faveur du côté plaisant des mathématiques.
Merci donc, Martin Gardner, pillé comme il n’est pas permis pour ses « haha ». Merci, David Wells, David Singmaster, Arthur Benjamin, Barry Lewis pour ses références à Lucas (tiens, pourquoi pas Lucas ?), William Poundstone (le Dilemme du prisonnier)… et tous les autres, consciencieusement cités, et tous les autres, non cités, et les sites Internet dévalisés.
En résumé, un livre agréable à lire, mais une illustration des limites de la législation sur les droits d’auteur qui ne protège pas les idées. On croyait que cette pratique était l’apanage des Éditions Marabout, on est peiné de la trouver aussi chez Flammarion.