Une place dans l'Histoire

Les mathématiques arabo-musulmanes revêtent une importance particulière pour leur héritage : les traductions latines qui en ont été faites ont permis à l’Occident de redécouvrir des textes antiques mais aussi et surtout de bénéficier des avancées réalisées par les savants des pays d’Islam. Parfois, ces traductions latines ont permis de conserver le cœur de certains textes arabes dont l’original est aujourd’hui perdu.
Il ne faudrait néanmoins pas négliger les développements mathématiques après ce que l’on caractérise souvent comme l’« âge d’or » de la science arabe, qui continuent de se nourrir de fascinants échanges culturels.

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Lorsqu’on s’intéresse aux mathématiques arabes, on pense essentiellement à celles qui ont été produites au Moyen Âge. Or elles ont continué à exister lors des siècles ultérieurs. Il s’agissait parfois de la poursuite de la tradition, mais aussi de traductions vers l’arabe de textes en langues européennes.


Mouvement initié au XIIe siècle, les traductions et adaptations latines des textes mathématiques arabes ne sont pas qu’un simple trait d’union entre les textes grecs antiques et l’Occident médiéval : c’est aussi l’occasion de bénéficier des formidables avancées des pays d’Islam.


Le mouvement de traduction latine des textes mathématiques arabes est marqué par la figure incontournable de Gérard de Crémone. Son travail monumental a offert à l’Occident latin un renouveau scientifique.


En bref : Le manuscrit perdu d’al-Khwārizmī

Antoine Houlou-Garcia

Si l’on connaît souvent al-Khwārizmī comme le père de l'algèbre ou l’importateur des chiffres indiens dans le monde arabe, on sait moins que le manuscrit de son Livre de l’addition et de la soustraction d’après le calcul indien est aujourd’hui perdu.



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