L'engagement politique

Laplace est le parfait exemple pour réfuter l’idée selon laquelle les scientifiques, inaccessibles et murés dans leur tour d’ivoire, sont confortablement isolés du monde qui les entoure. S’il est resté en dehors des troubles révolutionnaires, il s’est néanmoins impliqué en politique. Sénateur et chancelier, il signe par exemple la déchéance de Napoléon.

Au-delà, son poste à l’Académie des sciences et son engagement lui permettent d’être au cœur du développement des Grandes Écoles en France. Cet aspect de sa vie reste encore peu étudié par les historiens.

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Si l’œuvre scientifique de Laplace est mondialement reconnue, son rôle politique est controversé, parfois dénigré. Le regard des historiens est souvent cruel, à moins qu’ils ignorent totalement le savant. Est-ce l’effet d’une difficulté française à situer les sciences dans un imaginaire commun ?


Laplace savant, mais aussi Laplace politique : le 31 mars 1814, Paris capitule devant l’arrivée des coalisés à ses portes. Promu aux plus grands honneurs par l’empereur, Laplace tergiverse à signer la déchéance de ce dernier. Suivons ses états d’âme.


Scientifique d’exception, Laplace fut également moteur pour le développement de l’enseignement au plus haut niveau, participant à l’élaboration de programmes et soucieux que l’enseignement des mathématiques ne soit pas détaché d’une réflexion philosophique.


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