Division Euclidienne
La division, la plus difficile des quatre opérations élémentaires, a le mauvais goût de ne pas toujours « tomber juste » ; elle admet alors non seulement un quotient, mais aussi un reste : c'est la division euclidienne. Pourquoi doit-elle son nom à Euclide ? C'est qu'avec les mathématiciens grecs, Euclide en particulier, les nombres sont passés du concret – avec les différents algorithmes qui permettent d'aboutir au résultat – à l'abstrait.
Cette approche est en effet la source de nombreuses propriétés, qui vont d'une utilisation au quotidien (comme la confection des calendriers) aux mathématiques les plus poussées (comme les résidus quadratiques) en passant par un classique : les critères de divisibilité.
Cette approche est en effet la source de nombreuses propriétés, qui vont d'une utilisation au quotidien (comme la confection des calendriers) aux mathématiques les plus poussées (comme les résidus quadratiques) en passant par un classique : les critères de divisibilité.
LES ARTICLES
La portion congrue des divisions euclidiennes
Fabien Aoustin
Lorsque l'on considère la division euclidienne de a par n, on obtient un reste. Les valeurs possibles de ce reste sont limitées : il n'y en a que n. Voilà un nouveau point de vue permettant de simplifier de nombreux calculs et de considérer bien des problèmes sous un autre angle !
Euclide, général de division
Élisabeth Busser
Avec les mathématiciens grecs, Euclide en particulier, les nombres sont passés du concret à l'abstrait. Il en est resté un concept clé : la division euclidienne et son cortège de développements. Ces méthodes n'ont pas pris une ride puisque l'algorithme d'Euclide est utilisé de nos jours... par les informaticiens !
En bref : Les algorithmes de la division
Hervé LehningDe l'abaque au boulier, que de chemin parcouru pour arriver à notre algorithme actuel bien connu des écoliers.
En bref : Les critères de divisibilité
Michel CritonVous connaissez les critères de divisibilité par 2,3 ou 5 mais connaissez-vous ceux par 11 ou par 25 ?
En bref : Les algorithmes de calcul du PGCD
Norbert VerdierL'algorithme de calcul du PGCD date au moins d'Euclide. Il a ensuite été perfectionné au cours des siècles.
En bref : Le calendrier, c'est bon pour les calculs
Bertrand HauchecorneNotre calendrier est rythmé par des semaines de sept jours. Aussi a-t-on parfois besoin de calculer des restes modulo 7...