Vous êtes nombreux, passionnés par les maths, à vous livrer à l’étude, en amateur, de votre discipline favorite. L’une des entrées possibles se fait par les problèmes qui, souvent, amènent à des questions ouvertes ou des généralisations intéressantes.
Pour d’autres, il s’agit d’un sujet de prédilection, quelques fois hérité de l’époque des études, que l’on va creuser, d’abord par le biais de livres de vulgarisation, puis de manuels de troisième cycle et d’articles de recherche.
Par amateurs, nous entendons non-professionnels, c’est-à-dire des personnes qui ne font pas partie d’un organisme de recherche et ne sont pas rémunérées pour leurs travaux. Ils sont ainsi libres d’approfondir les sujets qui leur plaisent et sur le rythme qui leur convient sans la pression de rendre compte, d’un calendrier ou du nombre de publications. Le revers de cette absence de statut est l’isolement dans le travail, l’accès plus difficile aux publications et à l’information et la quasi-impossibilité à communiquer sur ses résultats ou à les faire valider.
Mentionnons également les « semi-amateurs » qui sont issus du monde de la recherche, souvent retraités, et décident de mettre à profit leur temps libre pour se livrer à leurs propres recherches. Ils disposent du réseau, du savoir-faire et des accès aux publications.