Géométrie de caoutchouc

À l’intersection du cirque, du théâtre et de la danse, la Compagnie 111 présente au Parc de la Villette à Paris, Géométrie de caoutchouc, pièce pour chapiteau d’Aurélien Bory, ce créateur contemporain qui (se) joue des mathématiques dans ses spectacles.
La Compagnie 111 emprunte son nom à l’opus de la dernière sonate pour piano de Beethoven, mais ce « rep-unit », fait de trois chiffres « 1 », annonce déjà tout un programme, dont les mathématiques ne sont jamais très éloignées. Géométrie de caoutchouc, dont la création date de 2011, revisite la topologie de l’espace du chapiteau de cirque. La compagnie d’Aurélien Bory avait commencé son exploration de l’espace par la trilogie Volume, plan, ligne. Le volume, avec IJK en 2000, spectacle à la fois géométrique, optique et acoustique, de balles venant percuter des parallélépipèdes ; le plan, avec Plan B en 2003 ; enfin la ligne en 2005 avec Plus un moins l’infini, un spectacle sur la notion de limite représentée par le mouvement sur un axe, dans un sens ou dans l’autre.
En 2007 avaient suivi Les sept planches de la ruse, une variation sur les pièces du tangram chinois, un puzzle géométrique qui, bien que datant de l’Antiquité, n’a pas fini d’exercer sa fascination.

Mercredi, vendredi et samedi à 20 h 30
Jeudi à 19 h 30
Dimanche à 16 h
Relâche les lundis et mardis