Gisèle Bienne a décidemment des « comptes à régler » avec les maths (voir Tangente 147, page 40). Dans la Planète maths, récit apparemment largement autobiographique, elle raconte l’histoire d’une petite fille fâchée avec les chiffres alors que dans son entourage tout le monde semble matheux. Pourquoi l’oblige-t-on à résoudre des problèmes compliqués d’arithmétique ? Pourquoi la force-t-on à savoir compter alors qu’elle aime les lettres, les mots, les dessins ? Et surtout, pourquoi la contraint-on à écrire de la main droite alors qu’elle est gauchère ? Autant de questions, insolubles pour un enfant ; mais se les poser une fois adulte permet déjà d’essayer de trouver ses propres réponses. En ce qui concerne les interrogations relatives aux mathématiques, à Tangente nous essayons dans chaque numéro d’apporter à nos lecteurs des éléments de réflexion. Si possible en faisant appel à l’art et à la littérature, que malheureusement trop souvent on oppose à la science. Comme dans ce roman ?