En janvier 1827, après quelques semaines en classe de première, appelée à l’époque classe de rhétorique, Galois est rétrogradé en classe de seconde. Cette année-là, l’option Mathématique préparatoire vient d’être créée.
Déjà à l’époque, la place des mathématiques dans l’enseignement était source de discussions. Après avoir été mises en avant sous Napoléon et sous la Révolution, elles ne sont plus enseignées que sous forme optionnelle. C’est dans ce cadre qu’Évariste Galois bénéficie, malgré son retour en classe de seconde, des cours d’Hyppolite Vernier. Le jeune homme se passionne pour le sujet jusqu’à en négliger tout le reste. En 1827‒1828, en année de rhétorique, la tendance se confirme : « C’est la fureur des mathématiques qui le domine. » Galois se présente au concours de l’École polytechnique et échoue une première fois. Il poursuit alors ses études au lycée Louis-Le-Grand en classe de mathématiques spéciales, animée par Louis-Paul-Émile Richard.
Le jeune mathématicien commence déjà à s’intéresser au problème de la résolution des équations polynomiales. Mais il est aussi élève, et plusieurs de ses copies nous sont parvenues.
Une réflexion sur les logarithmes
Comme aujourd’hui, les logarithmes font partie des savoirs attendus et sont mentionnés à plusieurs reprises dans les copies de Galois. On raconte d’ailleurs que lors de ...
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