Depuis quelques décennies, une série de spectacles ont vu le jour qui ont pour objectif d’utiliser le théâtre en tant que medium pour faire passer les maths auprès des jeunes (et des moins jeunes). On a affaire là à des maths cuisinées à la sauce théâtrale. C’est parfois du théâtre. C’est toujours des maths ! Qu’en est-il alors du « vrai » théâtre, celui qui a pour objectif de faire aimer le théâtre ? Ce dernier contient-il parfois, sans le savoir, des éléments de mathématiques ?
La réponse est positive et la monstration va en être donnée à partir du théâtre français. Et qui dit théâtre français nous porte immédiatement à parler du plus grand, du plus universel des auteurs, c’est-à-dire Molière (1622–1673). Pour paraphraser l’académicien Bernard-Joseph Saurin (1706–1781), déplorant l’absence du grand homme sous la coupole : « Rien ne manque à sa gloire, il manquait à la nôtre. » Car il y a des maths dans Molière ! Des maths du XVIIe siècle, évidemment, mais de vraies mathématiques (voir Tangente 163, 2015).
Différents systèmes monétaires
Comme le grand Jean-Baptiste Poquelin avait pour but de décrire l’âme humaine dans tous ses travers, ses répliques font évidemment souvent référence à l’argent. Et qui ...
Lire la suite