Paris-Math
Collectif (Oulipo)
Présentation
Ce petit livre est consacré à quelques-unes des relations entre Paris et les mathématiques : quelques-unes des rues portant des noms de mathématiciens, quelques itinéraires, avec même des questions (ouvertes) sur le métro... il reste beaucoup de travail pour les lecteurs !Ah oui, les auteurs ? C'est l'Oulipo, comme la présence massive de Raymond Queneau dans le livre l'indique...
L'oulipo, Ouvroir de littérature potentielle, est un groupe, ou plutôt un ensemble, d'écrivains et de mathématiciens fondé par Raymond Queneau et François Le Lionnais en 1960, et qui, depuis ce temps, travaille à inventer des contraintes littéraires.
Selon le côté par lequel on l'ouvre, le livre est en français ou en anglais.
This little book is devoted to certain of the relationships between Paris and mathematics: some of the streets named after mathematicians, a few itineraries, with a few (open) questions about the metro... so there's still plenty of work for the readers!
Oh yes, what about the authors’ It's Oulipo, as the huge presence of Raymond Queneau in the book makes clear...
The Oulipo, or Ouvroir de littérature potentielle (Workshop of Potential Literature), is a group, or rather a set of writers and mathematicians, founded by Raymond Queneau and François Le Lionnais in 1960, and which, ever since, has been working on inventing literary constraints.
Note de lecture Tangente
Balade littéraire à Paris
Les oulipiens, professionnels des exercices de style, se sont amusés à épuiser tout ce qui peut être relié aux mathématiques dans la toponymie de Paris : patronymes (d’Abel à Yvon-Villarceau) et notions (d’amphithéâtre à zone). Les rues de Paris donnent lieu à une profusion de détournements et contraintes littéraires. Raymond Queneau, fondateur de l’Ouvroir de littérature potentielle (Oulipo), est présent par ses textes et par un long portrait signé Étienne Lécroart.
La version française s’arrête à la page 143 : retournant le livre, nous avons 143 pages parfaitement symétriques en anglais. Ian Monk a fourni seize des textes de la version française, et a traduit l’intégralité du livre en anglais, en respectant toutes les contraintes littéraires imposées. Une gageure !
L’ouvrage réjouira les admirateurs de créativité et de virtuosité du langage. La traduction est-elle due à une volonté de l’Oulipo de s’implanter dans le monde anglophone ? Si oui, un London-Maths serait peut-être pertinent…