Le grand roman des maths : de la préhistoire à nos jours
Mickaël Launay
Présentation
La plupart des gens aiment les maths. L'ennui, c'est qu'ils ne le savent pas. Dans les temps préhistoriques, les maths sont nées pour être utiles. Les nombres servaient à compter les moutons d'un troupeau. La géométrie permettait de mesurer les champs et de tracer des routes. L'histoire aurait pu en rester là, mais au fil des siècles, les Homo sapiens furent bien étonnés de découvrir les chemins sinueux de cette science parfois abstraite. Bien sûr, l'histoire des mathématiques a été écrite par des hommes et des femmes au génie époustouflant, mais ne vous y trompez pas : les véritables héroïnes de ce « grand roman », ce sont les idées. Ces petites idées qui germent un jour au fond d'un cerveau, se propagent de siècle en siècle, de continent en continent, s'amplifient, s'épanouissent et nous dévoilent, presque malgré nous, un monde d'une richesse à couper le souffle.Vous découvrirez que les mathématiques sont belles, poétiques, surprenantes, jubilatoires et captivantes. Le nombre p est fascinant. La suite de Fibonacci et le nombre d'or nous entraînent sur des pistes inattendues. Les équations nous mettent au défi et l'infiniment petit vient délicieusement gratter notre esprit de ses paradoxes. Si vous n'avez jamais rien compris aux maths, s'il vous est même arrivé de les détester, que diriez-vous de leur donner une seconde chance ? Vous risquez bien d'être surpris…Note de lecture Tangente
Une promenade dans l'espace et le temps
Les mathématiques sont partout, il n’y a rien d’original à le dire. Il est moins classique d’affirmer que tout lieu évoque les mathématiques. C’est pourtant le premier fil directeur de la belle promenade que nous propose Mickaël Launay, le sympathique et maintenant célèbre animateur de la chaîne Micmaths sur Youtube.
Le Louvre ? Comment ne pas disserter sur les pyramides, mais aussi sur ces formes symétriques remontées de la Préhistoire qui associent les débuts de l’humanité à ceux de la géométrie ? La Cité des sciences ? Parlons donc de la structure de la Géode, qui n’est pas un polyèdre régulier, pour la bonne raison que ces polyèdres, il n’y en a que cinq… Tiens, la formule d’Euler n’est pas loin !
Si le premier fil directeur est l’espace, le deuxième, celui qui permet à l’auteur de prendre le lecteur par la main, est le temps. Le temps qui égrène l’histoire, dont chaque époque, chaque événement marquant peut être associé à un progrès des mathématiques. Les personnages défilent, et si l’on n’a pas oublié leur nom aujourd’hui, c’est qu’ils ont contribué aux progrès de la reine des sciences, que ce soit par un résultat marquant ou parce qu’ils ont permis à leurs contemporains de l’établir, comme ces gouvernants, rois ou khalifes, qui ont protégé les scientifiques.
Des résultats qui ne sont pas éludés : présentés avec des mots simples, ils suscitent la curiosité du lecteur non spécialiste sans lasser les autres.