L’un des troubles DYS les moins étudiés est la dyscalculie. Elle toucherait entre 3 et 7 % de la population. Chez certains élèves les troubles mathématiques sont en lien avec un trouble langagier ou visuo-spatial.

Les répercussions dans les activités et la vie de tous les jours d’une dyscalculie sont assez conséquentes. Les chiffres occupent une place centrale dans notre société. Faire ses achats, planifier son budget, se confronter à la hausse des prix, à une statistique de chômage, respecter un horaire, calculer le temps passé sur son téléphone mobile ou son ordinateur, remplir sa déclaration d’impôt… Rencontrer de tels obstacles peut entraver la vie de tous les jours. 

Un trouble encore non expliqué 

La dyscalculie peut se définir comme un ensemble de difficultés importantes (on parle généralement de performances qui se situent à deux écarts-types en dessous de la moyenne) dans des activités mathématiques fondamentales (perception de quantités, calcul de base, lecture et écriture de nombres, résolution de problèmes de base), qui ne sont pas mieux ou pas entièrement expliquées par d’autres causes possibles qu’elles soient environnementales (carences éducatives ou absentéisme de l’école) ou intrinsèques à l’enfant comme un trouble neurologique, cérébral, sensoriel, par exemple. Elle toucherait entre 3 et 7 % de la population et cause des embûches dans la vie quotidienne des personnes qui en sont atteintes.

Les conséquences de la dyscalculie s’observent essentiellement en cours de mathématiques, mais plus généralement dans toutes les activités scolaires et quotidiennes ... Lire la suite