L'origami et les pliages en général apportent beaucoup. Outre le côté attractif de la manipulation, une vraie réflexion mathématique est amorcée. Voici quelques exemples qui s'inscrivent dans le programme de géométrie de collège.

Ceux qui se sont essayés à l’origami ont pu en découvrir la beauté et la simplicité mais celles-ci masquent parfois une grande complexité. On devine que des mathématiques se cachent derrière ces manipulations, plus élaborées que le simple pliage d’une feuille pour en faire une équerre.

Que ce soit en club ou en classe, les élèves sont facilement enthousiasmés par ces techniques. Ils prennent vite le pli. Ça tombe bien puisqu’une partie du programme de géométrie peut être abordée avec l’origami.

Une bombe à eau terminée. Elle est destinée à être remplie d’eau et lancée. D’où son nom. 

Le cube de la bombe à eau déplié. Les étapes de pliage sont données en fin d'article.

Les mathématiques du cube

En sixième, après avoir expliqué l’importance de cet art au Japon, l’enseignant distribue des feuilles carrées. La technique du pliage est expliquée : toujours plier à plat sur une table puis marquer le pli avec l’ongle.

L’activité proposée est le pliage d’une bombe à eau, en fait un cube, en partant d’une feuille carrée 21 cm × 21 cm. En suivant les explications de l’enseignant, les élèves plient chacun leur première bombe à eau par groupes de quatre. Ils s’entraident et se corrigent. C’est plus ou ... Lire la suite