De nombreuses activités de pliage peuvent s'insérer dans un cours de maths. Les apports sont multiples, aussi bien au niveau des compétences transversales que des savoirs disciplinaires.

Le pliage de papier, longtemps considéré comme un simple jeu de cour d’école, issu d’une tradition orale, a connu un essor soudain dans les années 1950, donnant lieu à de nombreuses publications signées par des auteurs au style reconnaissable. Dans un cadre scolaire, de nombreuses compétences transversales sont consolidées grâce à cette pratique. On évoquera la persévérance, la concentration, la précision du geste, la latéralisation et la mémorisation.

Par ailleurs, les compétences spécifiques aux mathématiques, « chercher, modéliser, représenter, raisonner, calculer, communiquer », peuvent toutes être sollicitées. Quant aux connaissances disciplinaires présentes dans les programmes et ainsi mobilisables, la liste n’est pas exhaustive ; l’utilisation du pliage trouvera une place très naturelle dans l’enseignement de la géométrie et de l’algorithmique. Pourquoi s’en priver lorsque l’on sait que la visualisation et la manipulation sont de puissants stimulants non seulement pour la compréhension mais aussi pour la mémoire ?

Le vocabulaire de la géométrie mobilisé

Le vocabulaire de la géométrie est ainsi utilisé avec précision lors de la présentation, offrant une véritable prise de conscience des objets et concepts manipulés. Sommet, milieu, bissectrice, angle droit, arête, face, symétrique… deviennent ainsi « palpables ».

En outre, certaines notions peuvent être illustrées de façon très pertinente grâce au pliage. C’est l’occasion, au collège, d’approcher des ... Lire la suite gratuitement