Coup de projecteur sur le skateboard


Mireille Schumacher

La pratique du skate devient populaire en Europe vers 1990. Ligne droite, surface, courbe ou figure dans l’espace exigent du skater une lecture de l’environnement dans lequel il évolue, ainsi qu’une conscience spatiale et architectonique. La physique et les mathématiques entrent alors en jeu…

Laurent Golay dans son atelier au Bassus, en Suisse.

 

Pour entrer dans le monde des skateurs* et découvrir leur mode de vie, poussons la porte de l’atelier de Laurent Golay (https://lgs-sk8.ch), orfèvre du skateboard et architecte de skateparks (planchodromes).

 

Tangente : Qu’est-ce que la pratique du skateboard pour vous ?

Laurent Golay : Il y a plusieurs définitions. Un moyen de transport hautement technique qui s’utilise dans la rue. Un sport de glisse qui s’exerce sur un site particulièrement favorable (un spot). La réalisation d’exploits : tourner dans les airs avec son skate à ses pieds, atterrir avec toujours son skate aux pieds. Skater pour la compétition : sports extrêmes (X-Games) ou style libre…

Comment se conçoit un skateboard ?

Un skate se compose de trois parties. La planche elle-même est constituée de trois sections : nose et tail (nez et queue), ainsi que la partie centrale, plate dans le sens de la longueur et concave dans la largeur, fabriquée à partir de sept fines feuilles de bois d’érable du Canada collées et pressées ensemble. Il y a ensuite les roues et enfin les trucks (moyeux) qui relient les roues à la planche et permettent à la planche de tourner.

 

 

La géométrie des figures

 

Quelles sont les figures de base ... Lire la suite